L’autoguidage c’est toute une histoire… J’aimerai vous faire partager mon expérience et vous expliquer pourquoi, aujourd’hui, je n’autoguide plus en parallèle !

J’ai pendant longtemps guidé en parallèle avec une très courte focale. Après avoir testé de très nombreuses solutions d’autoguidage (diviseur optique, longue focale en parallèle, caméras plus ou moins sensibles…) je pensais avoir enfin trouvé le meilleur compromis pour mon setup en utilisant une lunette guide de 50mm de diamètre pour 250mm de focale (type chercheur droit) et ma fidèle SX LodeStar.

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Contrairement à ce que beaucoup d’astrophotographes pensent, autoguider avec une très courte focale a plusieurs avantages :

1. Évite de « chasser » la turbulence atmosphérique
2. Pèse peu sur la monture (650g dans mon cas)
4. Permet de très facilement trouver une étoile guide de qualité dans le champ

Avec cette solution d’autoguidage, mes logs d’autoguidage étaient presque plats et les brutes de 10mn faites à 572mm de focale (FLT100 TEC avec réducteur 0.8x) ne présentaient aucun problème de suivi.

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Cependant, avec des poses plus longues (je travaille actuellement sur des poses unitaires de 20mn en SHO) les flexions mécaniques/thermiques entrent en jeu ! L’autoguidage semble toujours parfait (et c’est le cas) mais le résultat sur les brutes est catastrophique ! Sur de telles durées, seul le diviseur optique tient la route… J’ai donc ressorti mon diviseur Starlight Xpress et l’ai ré-installé sur la roue à filtres…

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MaximDL effectue une mesure de position toutes les 3s. L’agressivité dans EQMod est réglée par défaut à .9 et à 8 dans MaximDL. Les Min et Max moves ont été calculés avec l’Autoguider Calculator de CCDWare.

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L’autoguidage est désormais parfait, quelque soit la durée de la pose…